mercredi 18 juin 2008

Oural Iekaterinbourg








Mongolie 22 : Samedi 14 juin 08

J+ 32 : Russie + 6 100 kms
IEKATERINBOURG

Ville de plus de un million d’habitants (comme presque toutes les villes), fondée en 1723 par Pierre le Grand qui lui donna le nom de son épouse Katerine 1ière.

Cette ville industrielle, riche du minerais de l’Oural et qui profita de la « délocalisation » des industries, de l’Ouest de l’Oural, menacées par les Allemands pendant la grande guerre est surtout connue pour le massacre de la famille Romanov en 1918 et pour ses crimes crapuleux des années 1980.

La famille Romanov, du Tsar Nicolas 2, était assignée à résidence par les Bolchevicks.
A l’approche des troupes révolutionnaires « Rouges », qui poursuivaient l’armée « Blanche » et son or, Nicolas 2, son épouse, ses 3 filles et son fils furent massacrés par leur propre garde personnelle. Celle-ci préférant faire allégeance aux « rouges ».

Pour faire disparaître les corps, ceux-ci furent jetés dans un puits de mine (photo 9), aspergés d’acide et des grenades furent jetées pour faire effondrer le puits.
Dans cette forêt de Galina Iama, un monastère fut construit autour du puits.
Bien que les restes des corps identifiés aient été exhumés et transportés à la cathédrale de St Pétersbourg, l’Eglise Orthodoxe continue de considérer que les dépouilles maintenant sacrées ( Photo 19), reposent pour l’éternité, ici. (Désolé pour la qualité de la photo…)
Il faut dire que c’est aussi une bonne affaire commerciale, vu le nombre de chapelles et d’églises qui continuent à se construire sur le site. Photo 4 : Béa, eh oui c’est elle, devant l’une d’entre elle. Photo 1 pour le détail de construction traditionnelle en rondins.

La maison « Dom Ipateva », où a eu lieu le massacre des Romanov, a finalement été détruite en 1977, sur ordre de Boris Eltsine, alors gouverneur de la province qui sentant venir la fin du communisme redoutait que celle-ci ne devienne un point de rencontre de tous les monarchistes potentiels.

Photo 11 : pour illustrer la vente de rameaux de chêne, utilisé dans cette région pour se flageller le dos et profiter des bienfaits de sa « Bania ». La Bania est en fait un sauna « à la Russe » et habituellement ce sont des rameaux de boulot par les adeptes de la technique.

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