jeudi 10 juillet 2008

La Steppe








Mongolie 38 : Mardi 1er juillet 08, bonne fête Thierry …

J+ 49 : Mongolie + 11 362
Karakorum Arvaikheer… Dans la steppe.

Photos :
D’une famille nomade battant la laine pour préparer le feutre.
La piste en « tôle ondulée »…et le paysage de steppe…
Béa, parmi les moutons, au milieu de la steppe herbeuse.
Mongy et Béa faisant de l’eau au puits de Bayangol. Comme tout le monde.
Béa, à la « chambre à coucher » et Mongy au « sous sol »…

Après un superbe bivouac, nous reprenons la piste et là, par la plaine…Pour éviter les inondations, nous sommes obligés de prendre de temps en temps le devers et là encore, quelques frayeurs.

Nous nous arrêtons chez les même nomades que la veille et là nous apprenons comment traire les juments et surtout comment les faire revenir dans la journée…Il suffit, dés le matin, d’attacher les poulains à une corde près des yourtes et toutes les 2 heures, les juments reviennent les nourrir. A ce moment là, l’on trait partiellement la jument et on lui laisse assez de lait pour son petit…et comme cela toute la journée.
Ces gens sont vraiment très gentils, ils nous offrent un peu de fromage (que nous voulions acheter) et de la crème façon beurre. Tout cela est très goûteux et fabriqué devant nous.

Nous devons repartir…


Nous avions prévu d’aller jusqu’à une chute d’eau mais vu la météo sur la région, nous obliquons vers le sud. Direction le « désert de Gobi ».
Nous repassons par l’endroit où nous avons craint d’être emportés par le courant, et nous constatons qu’une bonne partie de la route s’est effondrée…

La steppe et les paysages sont magnifiques…

Nous prenons un stoppeur de temps en temps et toujours une surprise…l’un est chanteur …l’autre nous trouve une douche et de l’eau pour la route. Et le propriétaire des deux douches, nous invite sous la yourte. Là, à nouveau, l’on nous offre « aïrag » et fromage mais surtout la place d’honneur à côté du grand père de 90 ans qui prie avec ses livres de prière en Tibétain.

Lors de la traversée, nous arrivons chez des nomades qui sont en train de « battre » la laine pour le feutre…. Explication : pour faire du feutre, il faut de la laine de mouton, la battre avec des baguettes afin de la démêler, en faire des couches successives et les mouiller, rouler le tout et « maltraiter » ce rouleau afin que les poils s’entremêlent. Le plus souvent, les nomades traînent ce rouleau derrière leurs chevaux pendant qu’ils vont chercher les troupeaux…


Bivouac dans la steppe. Nous installons la tente pour Mongy mais très rapidement nous faisons face à un gros vent de sable…alors, vite l’on replie bagage et Modestine est notre refuge…
Fin du vent de sable, nous dînons puis réinstallons la tente…pour quelques heures seulement puisqu’en pleine nuit…gros orage…Nous replions la tente et accueillons Mongy au sous sol…pour le restant de la nuit.

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