samedi 19 juillet 2008

UB apres Gobi






Mongolie 39 : Mercredi 9 à Dimanche 13 juillet 08

J+ 57 : Mongolie + 12 785 Kms

Ulaan Baatar, nous y voici revenu après un périple dans le Gobi.
Photos
La famille de Mongy
Gengis Khan, se prononce « Chine Guis Rann »
Les nouveaux immeubles place Suk Baatar
Suk Baatar, le héros révolutionnaire sur son cheval.
Une rue de UB.

Un million de Mongoles vivent dans cette ville alors qu’ils ne sont que 3 millions.

Nous sommes à nouveau accueillis chez Mongy où notre yourte nous attend.

Sur la photo, le papa (que je surnomme Suk Baatar) et la maman, puis la petite sœur et son mari, le dessinateur et peintre de Tankha et Agi un neveu. Tout le monde devant la yourte, montée devant la maison.

Puis nous allons revisiter UB pour refaire les photos puisque celles de la dernière fois sont parties avec l’appareil…

Sur la photo, en fronton du palais gouvernemental, Gengis Khan. Il est entouré de 2 cavaliers et de chaque côté, son fils « Kobé » et son petit fils « Koubilaï Khan », celui qui installa la capitale mongole à Pékin…
Gengis Khan est vraiment l’emblème porté bien haut par la nation Mongole pour recouvrer sa fierté et son honneur.
Sur la place qui porte son nom, la statue de Suk Baatar, le révolutionnaire qui combattit pour la libération du pays, avec l’aide négociée des russes et face à l’occupant Mandchoue. L’indépendance avait été obtenue en 1911 mais la libération totale seulement en 1921.
Ulaan Baatar veut dire « Héros Rouge » en souvenir de Suk Baatar, le libérateur qui installa le communisme.

Les constructions vont bon train sur la capitale. Sur la photo, un immeuble moderne sur la place Suk Baatar.

Toutefois, beaucoup d’équipements publics font défaut. Les habitants roulent dans des 4x4 neufs mais, même dans la capitale, dans des rues en terre battue…Ils n’ont pas l’eau courante, ce qui implique d’aller à la « corvée d’eau » mais aussi de charger de vidanger la machine à laver « à la main » et d’aller au petit coin dans la cour…
Il faut espérer que l’individualisme à outrance passé, (il faut voir, aussi, comment un piéton prend des risques pour traverser…), le collectif reprendra un peu de son importance…
Toutefois, les rues en terre battue ont du bon. Après la pluie, la silhouette de la femme anonyme qui vous précède se reflète dans les flaques.

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